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Dessin de la pierre tombale de Catherine-Alphonsine des Ursins-Luxembourg
Profession auteur principal
Renseignements biographiques

1642 - 1715

Date d'exécution
Fin du XVIIème - début du XVIIIème siècle
Lieu d'exécution
Série
Collection des dessins de François Roger de Gaignières
Matériaux
Texte dans image

"Aeternae memoriae Cathrinae Alfonsinae de Ursinis Luxemburggicae // Quae altam utriusque stematis nobilitatem praeclaris virtu- // tum insigniis longe superans hanc parthenonem annis circiter // XXXIII- eximia pietate singulari prudentia admirabili modestia raraque // admodum mansutudine, gubernavit eamque de squalida nitidam, de incul- // ta florentem, pereni religionis ardore succensa reddidit dem(V) cum adhuc // maiora augendo domus dei decorem tam circa mores quam muros meditaretur // iis potius fracta curis quam annis confecta spiritum aeterna // sitientem ad (christum) vitae fontem, piissimo efflatur e misit in ipsis // puerperae virginis (quam religiosissimo affectu semper colverat) // feriis ; aetatis suae anno LXIIII - salutis partae M.D.XXXVI; IV // KAL. Ianvarii. Credo quia tues christus filius dei vivi qui in hunc mundum venisti Jesu fili David miserere mei Amen"

Paratexte

"TOMBE au milieu de l'Eglise de l'Abbaye d'Hierre."

Traduction des textes

" Mémoire éternelle. Catherine Alfonsine des Ursins - Luxembourg. De haute noblesse de par ses deux origines, dominant de beaucoup par ses remarquables marques de vertu cette communauté pendant environ 33 ans. Elle gouverna avec une piété excellente, une sagesse exceptionnelle, une modestie admirable et une bienveillance très rare. Non seulement, elle rendit le sombre brillant, l'inculte florissant, enflammée par l'ardeur inaltérable de la religion, mais aussi elle travailla à augmenter et améliorer encore l'ornement de la maison de Dieu, aussi bien en ce qui concerne les mœurs que les murs. Plutôt épuisée par tous ces soins qu'affaiblie par les années, l'esprit désirant boire pour l'éternité à la fontaine de vie (du Christ), elle rendit l'âme très pieusement pendant ces jours des fêtes de l'accouchement de la Vierge (qu'elle avait toujours honorée avec un sentiment très religieux), à l'âge de 64 ans, le jour de la naissance du Sauveur en l'an 1536. Le 4 des calendes de Janvier. Je crois que tu es le Christ, fils du Dieu Vivant qui est venu dans ce monde. Jésus, fils de David, aie pitié de moi, Amen."

Auteur des traductions
Ordre
Monastères d'exercice
Références

BOUCHOT Henri, Inventaire des dessins exécutés pour Roger de Gaignières et conservés aux départements des Estampes et des Manuscrits, Paris, 1891, 2 vol., n. 4062.