Aller au contenu principal

Méthodologie

La méthode d’analyse des documents de cette étude se définit sur trois niveaux : 

  • la description du document, identifiant les personnes, les évènements, les objets en présence, 
  • le commentaire en lien avec les informations du contexte de production du document, des éléments biographiques ou légendaires des personnages représentés, 
  • l’analyse examine la corrélation - ou la non-corrélation - entre les deux. 

A la recherche des documents et livres anciens

En parallèle de la recherche des images, la collecte d’informations les concernant a été menée via les ouvrages imprimés, les ouvrages et revues numériques. Cela a permis de constituer la bibliographie et d’arrêter la liste des sources imprimées notamment les ouvrages anciens des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. Ceux-ci se décomposent en cinq catégories :

  • les ouvrages généraux traitant des différents ordres religieux passés et actuels. Les religieuses bénédictines et cisterciennes sont systématiquement développées avec une ou plusieurs gravures permettant de détailler leur habit. 
  • les recueils de vies de saints et saintes. L’illustration est alors plus modeste sous forme de vignettes. 
  • les récits hagiographiques traitant exclusivement de la vie de saintes religieuses médiévales, le plus souvent des fondatrices d’abbayes. Ce type d’ouvrages propose de petites suites de gravures retraçant les différents épisodes de la vie de la religieuse ou encore ses différents miracles accomplis. 
  • des ouvrages normatifs, Règles, Constitutions, Cérémonial, entre autres. L’illustration des ouvrages normatifs est rare et préfère généralement les scènes bibliques. 
  • les biographies édifiantes ou « récits de vie » de religieuses de l’époque moderne, genre littéraire très populaire au XVIIe siècle.

L’étude quantitative du corpus a profité des actes du colloque d’histoire religieuse contemporaine, organisé par l’Association française d’histoire religieuse en 1990. Il s’agissait pour les auteurs d’aborder l’aspect méthodologique de la recherche quantitative en histoire religieuse, en l’occurrence appliquée à la période contemporaine, tels que sondage, enquêtes de terrain, témoignages, exploitation des statistiques, entre autres[1].

Les difficultés rencontrées

L’une des difficultés inhérentes à ce type de recherche d’œuvres d’art est les lacunes d’inventaire. C’est pourquoi la recherche ne saurait viser l’exhaustivité. Toutes les bibliothèques et tous les musées de France ne possèdent pas d’inventaire ou de catalogue. Un livre, une œuvre peuvent ne pas être inventoriés. Une fiche d’inventaire peut être déficiente dans sa description de l’œuvre ou du livre. Les œuvres et ouvrages appartenant à des particuliers restent largement en dehors du champ de recherche par méconnaissance. Enfin, les grandes bases nationales sont en perpétuel mouvement dû aux vagues d’inventaires enregistrés chaque année. 

 


[1]L’observation quantitative du fait religieux, actes du colloque d’histoire religieuse contemporaine, Association française d’histoire religieuse, Paris, La Sorbonne, 27 septembre 1990, Lille, Centre d’Histoire de la région du Nord et de l’Europe du Nord-Ouest, Université Charles de Gaulle, 1992.