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Etude des dates de production

Comment se répartissent les dates de productions ? Quelles décennies sont les plus prolifiques ? Lesquelles sont plutôt « creuses » ? 

XVIIe et XVIIIe siècles à égalité

Un déséquilibre réel apparait entre le XVIe siècle et les deux autres siècles. Les représentations du XVIe siècle sont beaucoup moins nombreuses, environ 14,3% du total. Ce chiffre peut en partie s’expliquer par le fait que de nombreuses œuvres du XVIe siècle ne sont pas parvenues jusqu’au XXIe siècle. Il peut aussi refléter le fait que le XVIe siècle s’intéresse moins aux religieuses bénédictines et cisterciennes que les deux siècles suivants. En effet, les XVIIe et XVIIIe siècles présentent un nombre presque égal de représentations. Il existe un équilibre presque parfait entre ces deux périodes. On peut ainsi constater que l’intérêt pour la représentation de religieuses bénédictines et cisterciennes a démarré brusquement et ne s’est pas démenti tout au long des XVIIe et XVIIIe siècles.

 

Graphique 1. Nombre de représentations réparties par siècle 

graph 1 representation par siecle

   

 

Un âge d’or entre 1750 et 1850

La représentation des moniales a connu un âge d’or pendant la deuxième moitié du XVIIe siècle et la première moitié du XVIIIe siècle, avec un intérêt qui semble fort. Le sujet pour cette période parait attractif et répondre à une demande élevée. Cette période très active est entourée de deux périodes périphériques, une amorce dans la première moitié du XVIIe siècle et un relatif déclin dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Le XVIe siècle semble marginalisé sur la question des représentations de religieuses bénédictines et cisterciennes. Il présente une fracture nette entre une première moitié de siècle qui semble bénéficier encore d’un élan donné à la fin du siècle précédent et d’une deuxième moitié de siècle assez amorphe et peu productive.

 

Graphique 2. Nombre des représentations réparties par demi-siècle

graph2 representation par demi siecle

 

L’étude par décennies affine les résultats

Les tendances générales remarquées avec une répartition par demi-siècle se confirment et s’affinent avec une répartition par décennie pour chacun des trois siècles. Pour le XVIe siècle, les œuvres précisément datées sont peu nombreuses ; on en compte 85. Or, 47% de ces œuvres se concentrent sur les vingt premières années du XVIe siècle. Dès la décennie 1520, le nombre d’œuvres décroit et reste atone jusqu’à la fin du siècle. Le XVIIe siècle est à la fois plus contrasté et plus fourni. Il comporte 221 œuvres datées. Les deux premières décennies du XVIIe siècle sont plombées par le peu d’activité repéré à la fin du siècle précédent. L’essor est significatif dès les années 1620. Les décennies suivantes jusqu’à la fin du siècle sont assez régulières, comprises entre une vingtaine et une quarantaine d’œuvres datées pour chacune d’elles. Seule la décennie 1680 produit un creux. Le XVIIIe siècle présente une production datée abondante de 287 œuvres. Il apparait comme nettement divisé en trois temps. La période allant de 1700 à 1730 présente la production la plus importante. Le milieu du siècle est marqué par un creux, allant de 1730 à 1770. On note une légère reprise pour les trois dernières décennies du XVIIIe siècle.

 

Graphique 3. Nombre des représentations réparties par décennie- XVIe siècle

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Graphique 4. Nombre de représentations réparties par décennie- XVIIsiècle

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Graphique 5. Nombre de représentations réparties par décennie- XVIIIsiècle

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Graphique 6. Nombre de représentations réparties par décennie
XVIsiècle – XVIIsiècle – XVIIIsiècle

graph6