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SŒUR MARIE EDMONDE

Fille de Jean Baptiste Peyerimhoff, bailli de Landser, et de Marguerite Ortscheit, Joséphine Peyerimhoff nait à Landser le 22 février 1734. Elle fait profession chez les cisterciennes de Koenigsbruck en 1756. Elle devient abbesse le 7 avril 1772. Elle poursuit l’embellissement de l’ornementation de l’abbaye. Le 5 août 1789, un groupe de paysans de Niederroedern, Oberlauterbach et Eberbach, viennent revendiquer à l’abbaye les titres de propriété de la cense de l’Eberhof. Sœur Marie Edmonde quitte Koenigsburck le 23 septembre 1792, emmenant avec elle quelques archives et titres. Pendant plusieurs années, l’abbesse se réfugie dans différentes abbayes allemandes avant de revenir s’installer à Kayserberg en mai 1801, date à laquelle elle prête serment de fidélité à la constitution de l’an huit. Elle y vit jusqu’à sa mort, survenue le 30 mars 1808[1].

 


[1]- Bernard Thorr, « Das Zisterzienserinnenkloster Koenigsbruck », Almanach Sainte-Odile, 1976, p. 47-49 ; Cl. Muller, « Les cisterciennes de Koenigsburck en 1791 », Outre- Forêt, III/1985, 51, p. 44-47 et « La disparition des couvents et monastères de l’Outre-Forêt (1790-1792) », Outre-Forêt, I/1989, 65, p. 39-59 ; J.-F. Blattner, « Koenigsbruck », Annuaire 1994 de la Société d’Histoire et d’Archéologie du Ried Nord, p. 121-165.