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Louise-Françoise-Lancelotte de Créqui

Louise-Françoise-Lancelotte de Créqui est abbesse de l'abbaye Notre-Dame du Pré de Lisieux. Louise-Françoise-Lancelotte de Créquientre toute jeune à l’abbaye du Ronceray d’Angers. C’est là qu’en 1776 Madame de Valanglart vient la chercher pour la faire venir à l’Abbaye de Lisieux. Elle a alors quarante ans et la communauté compte une quarantaine de personnes. Madame de Créqui parvient à équilibrer le budget et entreprend la construction d’un grand pensionnat dont elle demande les plans à un moine architecte du Bec-Hellouin. Louise-Françoise-Lancelotte de Créqui affronte la Révolution française. Aucune religieuse ne sort jusqu’à l’expulsion de 1792.

 

Les sœurs forment de petites communautés disséminées dans les environs de l’abbaye. L’abbesse les visite, les encourage et tente de leur procurer le nécessaire.En mai 1794, le Comité révolutionnaire de Lisieux fait arrêter Madame de Créqui qui est bientôt rejointe en prison par un certain nombre de ses sœurs. La communauté se reconstitue donc, en partie, sous les verrous. Au début de 1795, les moniales regagnent leurs anciens refuges qu’elles quittent à la fin de l’année pour s’installer au Pré d’Auge. Là, l’abbesse accueille et cache des prêtres proscrits. En août 1798, les sœurs s’installent au château de Manerbe. Les sœurs soignent les pauvres à domicile, instruisent les enfants, puis ouvrent un pensionnat. L'abbesse accueille en 1800 une postulante qui fait profession en 1802. Peu après, la communauté quitte le château de Manerbe pour s’installer à Fumichon. Madame de Créqui cherche à revenir à l’abbaye. Une religieusequi a un cousin dans l’entourage de Napoléon Bonaparte, la Mère Sainte-Félicité, est chargée des démarchespour rétablir la communauté et ouvrir un oratoire. Elle se présente en coule bénédictine. L’Empereur lui accorde tout ce qu’elle demande.Madame de Créqui décède à quatre-vingt-deux ans et demi, le 28 août 1818.