Sainte Marguerite de la Séauve
D’après la tradition, il s’agit d’une jeune fille dénommée Marguerite Langlois. Elle nait dans la seconde moitié du XIIème siècle et meurt à un âge avancé. Moniale à l’abbaye de La Séauve, elle y remplit les fonctions de sacristine. Elle contracte ensuite une maladie de peau qui la fait chasser du couvent par crainte de la contagion. Marguerite erre dans les collines des environs. Surprise par un orage, elle se réfugie près d’une source qui la guérit miraculeusement. Pendant un an, elle s’emploie dans les fermes avoisinantes où elle guérit les malades. Elle est ensuite réintégrée à la communauté de La Séauve. Considérée comme une sainte dès son vivant, son culte s’élargit après sa mort[1].
[1]- Père Paul MONGOUR, Sainte Marguerite de La Séauve, son histoire et sa légende, sl, Imprimerie Goutagny, 1954.