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Jeanne Deleloë

Née en 1604, elle est la fille de Laurent et de Martine Lemaire. Jeanne est éduquée dans un petit couvent de bénédictines appelé « Beethléem » dans sa ville natale. A seize ans, elle entre chez les bénédictines et reçoit l’habit monastique. Elle prend au terme de son noviciat le nom Jeanne de Saint-Matthieu. Elle est sous-prieure en 1630. En 1635 éclate la guerre entre la France et l’Espagne. Le couvent craint les incursions ennemies. Onze bénédictines quittent alors la localité et se réfugient dans une maison à Poperinghe. C’est là qu’en 1637, meurt la prieure de Fauquembergues et Jeanne assure sa succession. La fin de la vie de Jeanne Deleloë est mal connue. L’une des sœurs du couvent, qui est sa biographe, évoque son abnégation, sa ferveur mystique et sa terrible maladie qui l’emporte le 13 avril 1660.  Jeanne Deleloë meurt en odeur de sainteté.