Religieuses en images |
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Revers plat et intérieur partiellement creux. Les éléments de bois formant la statue sont fixés avec des clous en fer. Plusieurs raccords en bois ont été aménagés à l'emplacement probable de nœuds. La sainte est debout, vêtue d'une robe et d'un large manteau ramené sur son bras gauche. Ce manteau forme des plis en tabliers à l'avant de la silhouette. La sainte est en très léger contraposto, sa silhouette est très fine. Elle porte un voile et une guimpe et était probablement couronnée (traces visibles d'un anneau sur le voile au sommet du crâne). De sa main droite, elle présente un livre ouvert. Sa main gauche a disparu. Son visage est fin et ses arcades sourcilières sont fortement soulignées. La main gauche manque, le buste est percé d'un trou. Le bois peu épais à cet endroit puisque la statue est évidé, a été percé. Rares traces d'enduit et de polychromie. Le 22 décembre 1574, Philippe le Sueur, tailleur d'images, et son fils Nicolas le Sueur " paintre et sculpteur ", à Beauvais, passèrent un accord avec Marguerite Gamet, femme de Nicolas de Cormeilles, docteur en médecine, pour tailler et peindre une image de sainte Angadrême en bois de chêne " bien et deuement painte de bonnes couleurs ". Cette statue devait être déposée en l'église Saint-Etienne avant Pâques 1575. Le coût de cette statue était de 25 livres payables la moitié le jour de la commande et l'autre moitié le jour de la livraison. Propriété de la commune.