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Le retable se compose de deux ailes latérales organisées chacune autour d'un tableau. Organisées de façon symétrique, ces ailes sont architecturées et présentent quatre registres décoratifs superposés : un soubassement à décor de panneaux, un niveau intermédiaire avec tableaux et colonnes, un entablement décoré d'une frise, et un important fronton cintré et brisé. Deux statues sont placées sur les rampants du fronton qui présente en son centre une grande niche abritant une troisième statue. Soubassement : des séraphins autour d'un panneau rectangulaire mouluré. Au-dessus, une paire de colonnes, doublée à l'arrière par des pilastres cannelés, supporte entablement. Enroulées autour des colonnes torses à chapiteaux corinthiens, des pampres sont peuplées d'oiseaux qui en becquettent les fruits. L'espace situé entre les colonnes, présente dans sa partie inférieure une sorte de prédelle sculptée d'un angelot retenant des draperies lourdement chargées de fruits. Un troisième pilastre prolonge les ailes vers la nef. Sur l'entablement court une frise de rinceaux fleuris interrompue par des fleurons dans l'alignement des colonnes. La corniche est alternativement sculptée de petites consoles et de rosaces. Les rampants de chaque fronton reçoivent deux anges musiciens munis de trompettes. La niche centrale est encadrée par des ailerons à enroulements et chutes de fruits. Celle de la partie nord abrite la statue de saint Benoît, celle de la partie sud celle de sainte Scholastique. Pots-à-feu et petits anges adorateurs complètent l'ornementation sommitale. Retable réalisé en 1673 par le sculpteur auvergnat Simon Bouer. Le prix-fait (non conservé mais publié) est signé par le prieur Jean Le Moyne, les moines Fillioux, Pailleron, De l'Etang et Tibord. Restauration partielle du retable en 1965 par Marcel Maimponte. Propriété de la commune.