Louise-Adélaïde d'Orléans, abbesse de Chelles
Auteur principal
Profession auteur principal
Renseignements biographiques
Lyon 1668 - Paris 1741
Date d'exécution
XVIIIe siècle
Dimensions
15,5 x 10,5 cm
Lieu d'exécution
Lieu de conservation actuel
Autres exemplaires
Royal Collection Trust -Londres, n°RCIN 616139.
Ouvrage imprimé ou manuscrit
Matériaux
Texte dans image
Sur le cadre : "Louise Adelaide d'Orléans Abbesse de Chelles née à Versailles le 3 Aoust 1698".
Sur la corniche : "Chez E. Desrochers / rue du Foin Paris".
Quatrain : "Joindre dans un grand Monastère / L'Humilité, la Foy, la Piété sincère / A tout l'éclat d'un sang de splendeur revêtu : / C'est y tenir la préséance / Plus par le droit de la Vertu / que par le droit de la Naissance."
Signé : "Gacon"
Auteur texte
Références
DELALEX Hélène, La collection de portraits gravés de Louis-Philippe au château de Versailles, Revue des Musées de France - Revue du Louvre, 2009.
Biographie
Blason de l'abbesse au centre.
François Gacon, dit « le Poète sans fard », né à Lyon le 16 février 1667 et mort le 15 novembre 1725 à Baillon, est un poète satirique français. Oratorien, il est connu pour ses satires contre Jean-Baptiste Rousseau, Houdar de La Motte, Boileau, Bossuet, Voltaire et beaucoup d’autres.
-Album Louis-Philippe
Cette estampe fait partie de la série de grands albums reliés contenant des portraits gravés et provenant du cabinet de gravures constitué par Louis-Philippe, duc d'Orléans puis roi des Français. La constitution des albums s'est étendue pendant plus de vingt-cinq ans et était conservée au Palais-Royal. Sur les 114 volumes dont on garde la trace, 75 sont aujourd'hui conservés à Versailles dont 65 seulement contiennent des gravures - près de 16 500. Les albums furent ensuite conservés au manoir d'Anjou, près de Bruxelles, dans la collection d'Henri d'Orléans comte de Paris, puis, lorsqu'en 1948 le prince et sa famille quittèrent la Belgique pour se fixer au Portugal, les volumes furent mis en vente publique à Bruxelles. A la demande de Charles Mauricheau-Beaupré, le comte de Paris accepta de retirer les volumes et les vendit au château de Versailles pour 1 200 000 Francs.