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Lombre inique, condamné par Minos, Eaque, et Radamante
Auteur principal
Profession auteur principal
Renseignements biographiques

Anvers

Date d'exécution
1721
Dimensions
16,2 x 11,9 cm
Lieu d'exécution
Matériaux
Commentaires
C'est l'unique gravure de ce graveur : il s'agit peut-être d'un faux nom ou d'une erreur de typographie (mal orthographié). La caricature parait à l'occasion de la mort de Marc René de Voyer d'Argenson, garde des Sceaux. Il est aux enfers où les trois juges semblent le condamner en regardant ses actions affichées sur des pancartes. L'image comporte aussi une caricature de John Law et des représentations de Jacques le Normand et Jean François Gruet. L'imagerie renvoie à une phrase de Saint-Simon qui le dépeint avec « une figure effrayante, qui retraçait celle des trois juges des enfers, et s'égayant de tout avec supériorité d'esprit ». En 1721, il abandonne la vie publique et se retire au Prieuré de La Madeleine de Traisnel. Il décède la même année dans ce couvent . Cette satire a été décrite par Mathieu Marais dans son "Journal de Paris", le 6 Juin 1721. La description donnée par Marais est similaire à cette satire mais les inscriptions sont différentes (signe de plusieurs versions ?). Marais indique que l'image fut censurée. Acquis par le musée en 1861.
Texte dans image
Chaque pancarte comporte un titre : "'Magdeleine de Trenel" "Les Pauvres Fustigez et conduits a l'hopital" "Law Rabille L'ombre dehabille" "contribution sur les filles de Joye" "Normand - Gruet"
Paratexte
Le titre en bas : "Lombre inique, condamné par Minos, Eaque, et Radamante". "Watermel fecit a envers" A la main : "D'Aguesseau" mais il ne s'agit pas de lui mais de d'Argenson.
Statut religieuse
Personnage religieux
Ordre
Monastères d'exercice