1663 - 1738
D'après un tableau de C. Courtin (peut-être apparenté à Jacques Courtin )
1672-1752
Plaque de cuivre ayant servi à l'estampage
Dans l’image, sur le livre ouvert qu’écrit l’abbesse : "Les constituons desRelig s e s Benedictines de l’Institut de l’adoration perp... du tres... Sacrem... de l’aute... Receuées mes tres cheres Filles"
Plus bas, sur le premier feuillet d’un livre : "Le véritable esprit des Rel... adoratrices perp... du tres S t . Sacrement de l’autel". Dans l’image, en bas, au-dessus du trait cadre intérieur : à gauche, "C. Courtin pinxit." ; à droite, "Drevet f.".
Au dessous du cadre : "La Reverende Mere Catherine De Bar, dite Mecthilde du S t . Sacrement Religieuse Benedictine Institutrice / de l’adoration perpetuelle du tres S t . Sacrement de l’Autel et premiere Superieure des Religieuses du même Institut. / decedée pleine de vertus et de merite en son premier monastere du faubourg S t . Germain le 6 e . Avril 1698. agée de 83 ans".
HELYOT 1721.
MARIETTE 1740-1770, III, f° 46 v°, n° 27.
LELONG, 1775, p. 230.
LE BLANC 1856, II, P. Dr., n° 16.
FIRMIN-DIDOT 1875-1877, P. Dr., n° 402.
MIREUR 1910, II, p. 536, 538.
AUDIN et VIAL 1919, p. 287.
FIRMIN-DIDOT Ambroise, Les Drevets, Firmin-Didot et cie, Paris, 1876. P. Dr., n° 15.
Bibliothèque National. Inventaire du Fonds Français, M. le Garrec, Paris, 1930. XVIIIe 1951, VII, P. Dr., n° 12.
Victoria and Albert Museum Department of Prints and Drawings and Department of Paintings, Accessions 1960: Volume 2, Edgar Seligman Gift,HMSO, Londres, 1966.
La religieuse assise écrit de la main droite sur un livre et présente, de la main gauche, des feuillets posés verticalement sur le sol. A l’arrière plan, un autel pour la baie de gauche et pour la baie de droite les religieuses en prière, derrière la clôture. En haut, à gauche de l’image, dans un rayon lumineux, le Saint-Esprit sous la forme d’une colombe descend vers la religieuse.
La gravure présente une faute de perspective dans le traitement du dossier de la chaise. Soit, Pierre Drevet a interprété le tableau sans corriger la faute, soit l’un de ses élèves a collaboré à la gravure et, pressé par le temps, Pierre Drevet a tiré l’estampe avec la faute. La commande a été sans doute passée à Pierre Drevet à la suite de la mort de la religieuse, en 1698.
Crédit photographique (gravure sans légende et plaque de cuivre) : collection privée. (avec son aimable autorisation).